Le 15 mars avait lieu à Bobigny après plusieurs reports, le procès de quatre militants de Seine-Saint Denis.
Il a donné lieu, contre toute évidence, à un réquisitoire du Procureur totalement scandaleux avec des peines requises allant de 1000 € à 4 mois de prison avec sursis !
Alors que des jugements en première instance à Paris ou à Mulhouse ont prononcé la relaxe des militants inculpés, on a du mal à ne pas y voir la main du pouvoir politique. Le Parquet est ainsi poussé à camper sur une lecture fallacieuse de la loi sur la liberté de la presse de juillet 1881, faisant fi de la liberté d’expression. Ce faisant la Chancellerie se met dans une impasse.
Chacun sait pourtant que le BDS, mouvement de boycott citoyen, d’appel à désinvestissement et exigence de sanctions économiques et politiques ne sera pas ébranlé par les menaces de poursuite.
Il est au contraire appelé à prendre de l’ampleur comme on le voit avec la nouvelle campagne en direction de France Télécom-Orange.